L’Hôtel-Dieu

32 Rue Colbert,

Les premières « infirmeries » de Saint-Maximin sont mentionnées en l’an 1038. Elles sont hors des remparts, à proximité d’un aqueduc au sud de la ville.

Plus tard, un hôpital pour accueillir les pauvres, mendiants, orphelins et vieillards est construit à l’intérieur des fortifications, près de la porte d’Aix. Il occupe une importante surface entre la Grand-rue (rue du Général de Gaulle) aux numéros 4 et 6 et la Rue de la Masse (Rue de la République).

En 1681 est bâti un nouvel Hôtel-Dieu à l’emplacement d’un immeuble acquis par le sculpteur Antoine Balthazard Maunier à François Ange Darbaud, sieur Deporchères, écuyer. 

L’hôpital couvre également l’emplacement d’une maison achetée à Joseph Brun « ezacteur des tailles » et d’une ruelle, reste d’une voie ouverte sous Charles II, partant de l’église et aboutissant à une croix au sud de la ville.

Ce n’est qu’à partir du XVIII siècle, que l’Hôtel-Dieu portera le nom d’hôpital Saint-Jacques, qui comprend une chapelle où est dite la messe.

L’hôpital, géré par des recteurs élus entretiennent un personnel important, médecins, chirurgiens, apothicaires, gardiens… On y soigne les malades mais on y recueille aussi les orphelins.

Balthazard Maunier, sculpteur de Cavaillon marié à Saint-Maximin, travaillait avec le frère Vincent Funel aux boiseries du chœur de la basilique. Il est l’auteur du retable du Rosaire (1667) et de la statue de Notre-Dame du Rosaire.

Sources :  François Carrazé, Gérard Tagliavini (Archives municipales) – Solange Rostan dans l’ouvrage « Castrum Rodonas » 1987