Jusqu’au XIXe siècle, la ville était ceinturée de murailles qui surplombaient des fossés ; ces derniers faisaient partie des « régales », propriété des Comtes de Provence.
Dans leur dernier état, ces remparts comportaient 19 tours et 5 portes ; il n’en subsiste aujourd’hui que quelques vestiges au quartier de Barboulin et derrière la basilique.
L’épaisseur du rempart est observable au début de la rue de la Révolution depuis le Boulevard Rey. Les premiers éléments de fortifications pourraient dater du Bas-Empire Romain, mais c’est en 1306, sous Charles II d’Anjou, que les remparts adoptent leur tracé définitif.
Détruit lors du sac de la ville en 1357, le « barri » (rempart) est reconstruit durant tout le XIVème siécle et consolidé aux XVème et XVIè siécles, après le siége mis par Charles III de Bourbon et les Impériaux, alliés de Charles Quint, venu revendiquer le titre de Roi d’Arles, puis, durant les guerres de religion, par les ligueurs. La résistance de ses habitants vaudra à la ville d’ajouter une fleur de lys à son écu.
Des travaux réalisés en septembre 2017 pour la création de fenêtres ont facheusement dénaturés les vestiges.
Sources : Archives Municipales – Mr le Maire A. Decanis – La Gravure en haut représente le rempart Nord, entre 1830 et 1850 (probablement au moment de sa destruction)
Une petite portion des remparts de la ville du XIIIème siècle est toujours présente et observable au niveau de la place Barboulin, celui-ci ayant été démoli pour une réorganisation de la cité.
Son épaisseur est apparente au côté nord, à l’entrée de la rue de la Révolution au Boulevard Rey.