L'Habitat rural
Le territoire de Saint Maximin apparaît très occupé depuis la préhistoire, que ce soit sur les hauteurs, dans les vallées et les plateaux vers le Cauron, sur les bords de la plaine ou dans la plaine elle-même. Les premiers éléments toponymiques écrits relatifs aux domaines ruraux et à l’habitat diffus datent du Haut Moyen-Âge. Ils sont contenus dans le Cartulaire de Saint Victor de Marseille et dans les premiers livres terriers.
1 - Les castra
Les constructions castrales sur des sites en hauteur dès les Xème et XIème siècles, et l’habitat qui se regroupe autour d’elles, transforment l’habitat en profondeur.
Le Castrum Rodanas° : (CSV, 1, 1038. Rodenas 1053. Rodanis 1093…) Citée plusieurs fois dans le cartulaire et associé aux églises de Saint Maximin, Saint Jean, Sainte Marie et Saint Mitre, cette place forte est celle d’une famille de vieille souche (les Brussans-Palliol) partageant le pouvoir avec le comte. On peut voir dans ce toponyme la racine *rod (humidité) + le suffixe –ano. Il pourrait donc s’agir d’un lieu fortifié protégeant un territoire particulièrement humide. Ce toponyme n’est plus présent aujourd’hui et son emplacement exact fait aujourd’hui encore débat.
Vers 1110, Gerbert de Gévaudan, Comte de Provence est assassiné et sa fille Dolça épouse le Comte de Barcelone qui devient donc Comte de Provence. Les Brussans-Palliol qui ont participé au complot voient leurs biens confisqués au profit du domaine comtal autour de 1150. Dorénavant le territoire de Saint-Maximin est soumis à de nouveaux organes de gouvernement d’un appareil étatique qui atteindra son apogée sous l’administration angevine avant la réunion avec la France.
D’autres castra moins étendus sont aussi présents aux confins du terroir.
Le Castrum de Cura° : (CSV, 1231, charte 1034). « In castro de Cura » De la racine *kur +préfixe augmentatif re : hauteur très pierreuse. Quartier de Recours 1714. On peut penser aussi à une évolution vers roucous, pierreux en provençal.
Castro de Rocca Fortis° ou rupe Forti° : (CSV 1231 Charte 1034) « in castro de Rupe Forti » ce rocher fortifié est peut-être la dernière appellation de Castrum Rodenas.
Castro de Bajols : (CSV 1231 charte 1034) « in villa Sancti Maximini et in castro de Bajols ». Du roman *balluol, enceinte fortifiée. Ce castrum est associé à la Bastida de Baniols (Cadrix) dans Gallia Christiana Novissima. Il est un exemple d’enceinte fortifiée privée de la fin du XIème siècle. Notre-Dame de Bayols (chemin de) : (AC St Max GG 31 – 1299). 1554 hermite de notre-Dame de Bayeulx (AD Var 3 E 21/60 f° 695v°)
Castrum de Segols : de*seg à valeur oronymique. Déjà tombé en désuétude au XIIème siècle « castrum quondam Segols », le castrum donnera naissance au très important site de Sceau et son prieuré (AC St Max GG 30, résumé Mireur).
2 - Le domaine rural médiéval
Les seigneurs du Haut Moyen-Âge possédaient une « réserve », c’est-à-dire d’importantes terres héréditaires (l’alleu). Parmi ces terres, les meilleures pouvaient être cultivées et ensemencées et constituaient un domaine rural appelé condamine.
La Condamine : du latin condaminus ou coseigneurie, est finalement devenue synonyme de terres exemptes de redevances féodales. Le cartulaire de saint Victor fait référence à un don d’une condamine de Saint Mitre (CSV 1050 charte 298). Ego Giraldus Palliolus dono… unam condaminam qua habeo ad Sanctum Mitrium et qu’est de manso de Suave…
La Grande Condamine au Plan (CC10 –1638). La Condamine, aussi dit le Plan (CC17 f°112– 1714).
Le nom Manse fait référence à une terre prêtée à une personne par le seigneur pour la cultiver ou en contrepartie de corvées (uno manso que escolit (cultive) homo nomine Almeradus (Mirade ?) CSV 1038.
Le manse était constituée d’une habitation et de terres permettant à une famille à subvenir à ses besoins. C’est en quelque sorte l’ancêtre de la bastide et de son affar que l’on évoquera plus loin.
Le mot mansum du latin manere (demeurer, habiter) aura une grande descendance avec le nom mas, évoquant une grande ferme, avec le mot maison , avec le mot masure et le mot manoir.
La villa à l’époque médiévale désigne le domaine foncier d’un grand propriétaire.
Très tôt le nom Villa Sancti Maximini est présent dans le cartulaire de Saint Victor (CSV 1038 charte 295). In territorio villę Sancti Maximini subtus castrum qui vocatur Rodenas. La villa Sancti Maximini apparait ici comme un grand domaine rural situé sous le Castrum Rodenas.
Villate : cet adjectif issu du latin médiéval villatta (groupement de plusieurs manses) peut se traduire par « grande bourgade », ce qui donne, nous semble-t-il, une explication très logique à une ancienne appellation de Saint Maximin « Villa Late », aussi interprétée comme agglomération des marais (late).
villa Dei : (AC St Max, GG 31, 1299), Moulin de Villedieu quartier de Villa Dei, Villedieu en 1502, Villardier aujourd’hui. Fondation sous la protection de Dieu.
Le latin médiéval curtis (la cour) désigne également une grande exploitation agricole. On peut penser que cette racine se retrouve dans le terroir sous deux appellations identiques tardives : La Courtoise.
3 - Bastides, cabanons et Jas
La Bastide. De l’occitan bastido (verbe bastir). Ce nom en Provence a le sens général de bâtiment rural dans une propriété. Il faut le distinguer du très ancien toponyme du XIème siècle « Bastida de Baniols » (Cadry) qui est une construction fortifiée privée du Haut Moyen-Âge.
Une reprise démographique et économique se manifeste après le milieu du XVème siècle. On constate une profusion de notaires et une progression de l’écrit dans la population.
 la fin du XVIème siècle on compte plus de 70 bastides sur le terroir de Saint Maximin (AC St Max CC4). Elles sont classées par quartiers et par propriétaires. Beaucoup de transactions (constructions, achats, arrentements, échanges…) ont lieu au XVIème siècle.
Les riches propriétaires sont pour l’essentiel des familles aisées ou des notables (nobles, notaires, consuls, capitaines, avocats, sires, sieurs, procureurs du roi, viguiers, maistres (médecins)…) qui formeront la bourgeoisie locale jusqu’au XIXème siècle. On notera aussi qu’à la fin du XVème et au XVIème siècle à Saint Maximin, l’aisance de plusieurs néophytes leur permettra une insertion rapide dans la société chrétienne par l’acquisition foncière.
Souvent ces bastides possèdent des éléments qui sont énumérés dans les livres terriers « jas (bergerie), yère (aire de battage), apier (rucher), vigne, canebier (champ de chanvre), fourt, estable, mollin, pigeonyer, jardin, poux (puits), cabanon, de même qu’un affar de terres autour du bâtiment.
L’affar (affarium) est un ensemble de terres « cult ou incult » « terre de « cautur et d’incult », autour d’un ou plusieurs bâtiments
Le Jas : descendance linguistique du latin jacere (être couché) a donné en français le verbe gésir. Par extension étable à brebis, endroit où se couchent les animaux. Au XVIème siècle on compte une vingtaine de jas, y compris ceux figurants dans les affars.
Cabanon : diminutif de cabano (petit abri). On compte 7 cabanons au XVIème siècle.
BASTIDES, BASTIDONS (petites bastides), jas (bergeries), cabanons au XVIème siècle.
Relevés de F. Carrazé. Les mots en gras correspondent au cadastre de Saint Maximin, 1588 (CC4)
Certains quartiers ruraux sont plus fréquentés que d’autres au XVIème siècle et forment parfois un véritable hameau.
- Quartier de la Rouvière. Comprenant la Blaco de Lome , La Veyriera, La veyriera vielha, la Grande Bastide, La Bastide Vielha, la Petite Bastide. On compte environ 10 bastides et 1 bastidon dans ce quartier à la fin du XVIème siècle.
Rovyere (bastide) sive à la Blaco de lome, de capitaine Anthoine Mat.
Rovyère (bastide) d’Auzeby Henric de Rogiers. Une partie de cette bastide avait été achetée en 1560 à Anthoine Emergier qui la tenait de Jehan Moton, par Euzebi, Micheau et Loys Henric, frères, de Rougiers. Elle est située à la Roviera sive à la Veyriera Vielha.
Rovyere (partie de bastide tenant à) de Jehan Fabrici figure sur les biens de Jehan de Marselhe.
Rovyere (partie de bastide) de Catherine Rollande.
Roviere (partie de bastide) de Marguerite Davide confrontant le chemin de Rogiers.
Rovyere (la) bastide de Antoine Baille, confronte Françoys Rieffaux (puits de)
Rouvyère (la) (bastide, jas et fourt) de Fabresse Jehanne. Confronte terres de Nans, Porcilz et chemin de Marseille (Brandine ?)
Roviera : arrentement d’une bastide pour Michieu Rocabrune passé à mestre Jacques Agarrat, fustier, située alla Roviera (AD83 3 E 21/29)
Rovyere (bastide, jas, estable) de Pierre Verlaque et ses frères, confronte le chemin de Marselle
Roviere (bastide) d’Anthoron Martel, fils de Petit Martel, confronte bastide de Gaute ( ?)
Roviere (bastide) de Gaute ( ?)
Rovyere (bastide) de Barthelemy Laugier, puis Pierre qui s’en sépare vers 1594
Rovieres (la) (bastide et pous) de Bernard Chamerat qui était de Claude Garnier
Rovyeres (la) (bastidon et pous) de Claude Garnier
Roviere (la) (bastide, pous et canebier) d’Anthoine Cortes.
Rovière (la) (bastide, yère, pous, canebier) d’Anthoine Chabert de Marceilhe (f°640 dans les mutations)
Rovyere (CC2 – 1587) yère appelée La Grande Bastide d’Anthoine Puget seigneur de Saint-Marc
En 1529, la bastide dite bastide vieille est arrentée par Delpine Pugete coseigneur de Saint-Marc et son fils André Pugete coseigneur de Saint-Marc (AD83 3 E 21/16). En 1530 les mêmes achètent la bastide à Jean et Louis Raynaudi (AD83 3 E 21/18). Ils arrentent leur bastide alla Roviera en 1537 (AD83 3 E 21/24). En 1548 Delphine Garde, dame de Saint-Marc arrente trois bastides situées au lieu-dit alla Roviere (AD83 3 E 21/42).
Roviera (AD83 3 E 21/11) en 1524 Anthoine Rieffaucci y possède une bastide confrontant d’autres bastides. En 1564 noble André Puget seigneur de Saint-Marc arrente la bastide de la Rovyeres que a esté des Rieuffauces (AD83 3 E 21/54).
Roviere (la) (bastide, yère appelée La Petite Bastide) de Gabriel Lonc de Rougiers habitant à la Cioutat, auparavant au Sieur de Saint-Marc. En 1531 noble André Pugeti seigneur de Saint-Marc achète à Anthoine Rieffauci une bastide et affar alla Roviera (AD83 3 E 21/19). En 1542 André Puget arrente la bastide au lieu-dit la Petite Bastide de la Rovière (AD83 3 E 21/28).
Rovières (la) (bastide, yère, jas) de Monet Reboul de Rougiers, était d’Honorade Vergière, confronte le chemin de la veiriere (f°641, dans les mutations)
Roviera bastide appartenant en 1520 à maitre Stephane Pequi (AD83 3 E 21/8).
Roviera. Arrentement de bastide et affar de la Roviera pour maître Jean Richeri notaire public de Saint-Maximin (AD83 3 E 21/22).
Roviere Prix-fait pour Melchion Mosse, de Saint-Maximin, pour que Ben Juoc (Antoine Ban juoc sur un autre document) maçon de Saint-Maximin, construise et surélève sa bastide de la Rovière (AD Var 3 E 21/10 f° 184 – 1523).
Roviera. En 1548 Micheau de Rochebrune, marchand d’Aix, arrente sa bastide (AD83 3 E 21/42)
Roviera (AD83 3 E 21/10 –1523) Jacques-Anthoine et Anthoine Garini vendent à Pierre Aurivelleri de saint-maximin une bastide, affar, jardin et aire alla Roviera.
Veyrière (bastide) d’Auzeby Henric de Rogiers.
Veyrière (bastide) de Michel Henric, de Rogiers.
Verrière (bastide) de Pierre et Anthone Barbaroux de Rogiers (qui était de Rolland Richier).
Veyriere (bastide, yère et part de libertat) de Pierre Verlaque dit Rendier
Veyriere Vielhe (1/4 de bastide sive Jas) de Jaume Verlaque.
Veyriere Vielhe sive la Rovyere (bastide, yère) de Jaume Verlaque pour une part, et Peyron Verlaque pour l’autre part (f°458).
Veyriera Vielha. Le 17 septembre 1527 Jacques Verlaque, du Val habitant à Saint-Maximin, vend à Anthoine et Guillaume de Saint-Jacques une bastide, étable et terres semées au lieu-dit alla veyriera vielha, avec usage du four s’y trouvant. Elle confronte les bastides de ses deux frères et de son neveu. Il vend aussi une étable près de l’aire de ses frères confrontant une autre étable déjà achetée par les frères de Saint-Jacques et ayant appartenu à Jacques Verlaque. Les taxes attenantes à cette bastide sont à verser à l’abbé de Saint-Victor de Marseille (Cens et service d’une charge et neuf panals de blé et une poule) (AD83 3 E 21/14 f°389v°). Le 2 octobre (f°397) Fouquet et Guillaume de Saint-Jacques, père et fils, achètent à Georges Verlaque, du Val habitant Saint-Maximin, une bastide et affar de terres confrontant avec la bastide précédente. Le cens et service d’un panal de blé et d’une poule à Saint-Victor. En 1534 Fouquet de Saint-Jacques arrente la bastide de la Veyrera Vielha (AD83 3 E 21/21). Le 17 février 1545 Anthoine et Guillaume de Saint-Jacques vendent à Jacques et Honnorat Verlaque, frères, la bastide, terre, pré et affar de terres reposées qu’ils avaient acquis de Georges et Jaques Verlaque à ce jour décédés. Le cens de 2 charges de anone de neuf panals et 2 poules portés à Marseille à monsieur l’Aumonier (de Saint-Victor) (AD83 3 E 21/30).
En 1531 arrentement de bastide et affar situés alla veyreria vielha pour jacques Fresquerie (AD83 3 E 21/19). Veyriere Vielhe (AD83 3 E 21/63 – 1549) bastide, jas,jardin, vigne de Anthoine Emergier arrentée à Pierre Simon cabrier de Rogiers. Roviera (AD83 3 E 21/10 – 1523) Melchion Mosse de Saint-Maximin fait reconstruire et surélever sa bastide située alla Roviera.
Rovyère (CC3 – 1587) Nobre Jehan de Marseilhe, sieur de Cabriès possède une bastide, yère, poulx, jardin et prat.
Rovière (AD83 3 E 21/63) bastide située tant au terroir de Sainct Maximin que de Rogies arrentée en 1549 par Anthoine et Gaspard
Veyriere Vielhe (AD83 3 E 21/63 – 1549) bastide, jas,jardin, vigne de Anthoine Emergier arrentée à Pierre Simon cabrier de Rogiers.
- Quartier de Recours : 5 ou 6 bastides
Recours (CC3 – 1587) bastide, puits de Louis de Saint-Marc
Recours (bastide) d’Anne Arbaude
Recours (bastide, jas, estable, jardin, pigonyer) de damoiselle Janne de Saint-Jacques
En 1535 arrentement de la bastide du Recours pour Foulquet de Saint-Jacques (AD83 3 E 21/22)
Recours (bastide à), autre bastide
Recours (bastide et pigeonnier) de Guilhen Vulhermier
Recours (bastide et garène (réserve fermée d’animaux)
Recours bastide de Anthoine Augier vient d’une mutation.
Recours bastide citée en 1520 appartenant à Foulquet de Saint-Jacques (AD83 3 E 21/8). Figure en 1527 et 1536 au même qui l’arrente (AD83 3 E 21/14 et 21/23)
- Quartier de Conilhères : 5 bastides, un cabanon
Conilhières (bastide) à la limite de Bras
Conilhières (moitié de bastide à Gaspard Clappier)
Conilhière (partie de bastide et pous) de Jehan Auboin
Conilhieres (moitié de bastide) de Balthazard Cortes, réduite à cause de la demolition)
En 1537 Catherine Cortesie, veuve de Geoffroy Cortesii, arrente sa bastide et affar (AD83 3 E 21/24)
Conilhières (moitié de bastide) de Jacques Dettat, confronte Balthazard Cortes.
Conilheres (bastide, jas) de maistre Claude de Saint-Jacques, passe à Ange de Saint-Jacques son frère, confronte le chemin de la Boïse et de Saint-Jacques
En 1558 la séparation de biens entre Balthezard et Jehan de Saint-Jacques donne à Jehan toutes les bastides, terres et près de Conilhières (AD83 3 E 21/70)
Déjà mentionnée en 1521 : le 25 février Pierre Arbaudi, marchand, achète une bastide et affar au lieudit Conilhieras confrontant le chemin de Bussia (AD83 3 E 21/8). En 1523, le 7 mai, Jean Garote vend à Fouquet de Saint-Jacques une bastide et affar au lieu-dit conilhieras confrontant avec le chemin public qui va au castrum de Bras et avec celui qui va à Bussia. Cette bastide est ensuite arrentée (AD83 3 E 21/10). En 1527 arrentement de la bastide située à Conilhieras pour Fouquet de Saint-Jacques en faveur de Pierre Martini (AD83 3 E 21/14). En 1528 arrentement par Fouquet de Saint-Jacques de la bastide et affar qui fut à Louis Dozolis (AD83 3 E 21/15). En 1536 arrentement de la bastide et affar de Conilheras pour Guillaume de Saint-Jacques (AD 83 3 E 21/22). En 1546 Guillaume de Saint-Jacques vend une bastide et affar situés à Conilhieras, à Loys Vulhalmier, notaire. Elle est ensuite arrentée (AD83 3 E 21/32). En 1550 Jean de Saint-Jacques arrente une bastide et affar à Conilhières (AD83 3 E 21/43). En 1559 Claude de Saint-Jacques arrente sa bastide et affar de terres de Conielhieras (AD83 3 E 21/51)
Conilhières (bastide à Honoré Arnaud) confronte terres de maistre Claude de Saint-Jacques. Passe à Honnoré Noize. Au f° 368 : Conilhero (post 1588) (bastide,yere) de Honoré Noyse
Conilhieras : arrentement de la bastide pour Pierre Arbaudi en 1532 (AD83 3 E 21/20)
Conilhieres (bastide, yère) d’Anthoine Dol (f°449)
Conilhieres. En 1541 arrentement de bastide et son affar pausado (au repos, non cultivé) qu’estoyt de Louis Dol pour Anthoni de Saint-jaques (AD83 3 E 21/27)
Conilheres (bastide, yère, pous) d’Isnard Aurenge (1/3) (f°479), et Peyron et Barthelemy Aurengue (2/3).
Conilhères (cabanon)
- Quartier de Meyronne : 2 bastides, 1 jas, 1 pigeonnier.
Meyronne (bastide et Jas, four) de Melchion Cortès confronte le vallat de Meironne. En 1550, Rolland Cortes fait refaire le four dont l’ouverture se situé dans la crota neufve de la bastide. Il y fait une pièce surmontée d’un colombier (AD83 3 E 21/64 f° 119v°). La bastide était propriété de son père (Balthazard)
Meyrone (bastide, jas, pigeonnier et bois attenant) de Jacques Gasc
Meyronne (bastide, four, moulin, pigeonnier, puits, canebier, apied) de Guilhen Gasc et Reymond Gasc. Une partie passe ensuite à Barthelemy Virajol
Pigeonnier à Meyronne, de Guilhen Gasc et Reymond Gasc.
- Quartier de Cros de Vérane : 1 bastide 2 cabanons.
Cros de Vérane (bastide) de Jaumet Campane
Cros de Vérane (cabanon) de Pierre Campane
Cros de Vérane (cabanon) de Jehan, puis Loys Campane, confronte terre de Pierre et Jaumet Campane
- Quartier de Campeaulx : 2 bastides, 1 jas
Campeaulx (bastide, jas) d’Honoré Barbaroux, confronte le Chemin de Bras
Campeaulx (bastide) de Joseph Aurivellier (f°475)
- Quartier du chemin de Rogiers : 2 bastides
Chemin de Rogiers (moitié de bastide, yère) de Rolland Richier
Chemin de Rogiers (bastide, pigeonnier), confronte le vallat de Colon
- Quartier de l’Argelier 1 bastide
Argelier (l’) bastide confrontant le Real Vieux et le chemin de Recours, de Pierre et Jehan Vulhermier (notaire royal et consul)
- Quartier de la Batatholle 1bastide, 1jas
Batalholle (la) bastide, jas, yère (aire de battage) de Guilhen Reynaud.
- Quartier de Bayeulx 1 bastide
Bayeulx (bastide, estable, fourt, prat, pallun (marais), jardin, poulx (puits) de sire Jehan Pareau (f° 415), confronte la rivière d’Argens. Voir Baniols (Cadry)
- Quartier de Bochêne 3 bastides
Rovebel (bastide) d’Isnard Roulx dit Mariaud
Rovebel (bastide) de Pierre Roulx dit Mariaud (différente de la précédente)
Bochêne (Rouvebeu) (CC3 – 1587) bastide, jardin, puits du juge Louis Rabier
- Quartier de la Bodosquière 1 bastide
Bodosquière (AD83 3 E 21/63 – 1549) bastide de Anne Rieffauce, femme de Bermum Cayrat.
- Quartier de Bonaval 1 bastide, 1 pigeonnier
Bonaval (bastide et pigeonnier). En 1587 (CC3) à Sieur Louis Fresquière. Ensuite propriété de Gabriel Fresquière (CC6 – 1603 f° 290).
- Quartier de Caulon 1 bastide
Caulon (bastide) de Pierre Barbarroux de Tourves (reste à Loys son frère et Pierre, fils de Jehan, son neveu)
- Quartier du Chemin d’Aix 1 bastide
Chemin d’Aix (bastide) à Estienne Arbaud
- Quartier du Chemin de Maugues, 1 bastide, 1jas
Chemin de Maugues (Mazaugues) (bastide et Jas, yère, pous) de Balthazard Clappier (procureur du roi) venue de la succession d’Anne Roque
- Quartier du Clos du Couvent 1 bastidon
Clos du Couvent (sous le) bastidon de Balthezard Cortès démoli le 3.12.1590)
- Quartier du Cros de l’Aigle 1 bastide
Cros de l’Aigle (bastide) de Marguerite Pecque, puis Clere de la Motte, confronte le terroir de Bras
- Quartier du Cros de Masson 1 cabanon
Cros de Masson (cabanon) de Loys Chaix. Passe à Venturo Ribo
- Quartier du defvens de la ville 1bastide, 1jas
Defvens de la Ville (le) (bastide, jas) au chemin Aurelhan dernier le Defvens de la Ville, de Jehan Roulx dit Mariaud (f° 424). Voir peut-être bastide et laborage au lieu dict au terme detras lo Devens (AD83 3 E 21/61 – 1546). En 1566 arrentement d’une bastide, prés, laboraige detras lou devens sive labat dau devens qui appartient à Claude Roulx dict Mariaut (AD83 3 E 21/54)
Terme detras lo Devens (au). Bastide et laborage (AD83 3 E 21/61 – 1546)
- Quartier de la Dougue Vielhe 1 bastide
Dougue Vielhe (bastide) à maistre Anthoine Veirier
- Quartier de l’Estagnol 1 bastide
Estagnol (bastide à l’) de Jehan Fontaine Bone. Cette bastide, pous, jardin et claus (enclos) passent à Pierre Pescador après 1588.(f° 392)
- Quartier de la Font Daucornut 1 bastide, 1 jas
Font Daucornut (bastide, jas, apier (rucher), canebier (plantation de chanvre) de Balthazard Mayol, puis de sire Fouquet Maiol et après 1588 de sire Jehan Pareau
- Quartier de Font trobate 1 bastide
Font Trobate (bastide, pous, apied) de Jehan de Guicharde
Font Trobado. En 1531 Fouquet Stephani remet une bastide et affar à Honorat Bernardi (AD83 3 E 21/19)
- Quartier des Gardioles 1 bastidon
Gardiolles (las) (bastidon avec canebier) à Jacques et François Faulquette (Déjà en 1587 – CC3)
- Quartier de Lentier 1 bastide
Lentier (bastide) de maistre Claude de Saint-Jacques
En 1548 Anthoyne de Saynct-Jacques donne à prix-fait la construction d’une bastide al lieu de Lautuer (ou lantyer) (AD83 3 E 21/41). En 1555 Jean de Saint-Jacques arrente sa bastide de Lhentier (ou Lheutier) (AD83 3 E 21/46)
- Quartier de Leuvyere 2 bastides
Leuvyere (moitié de bastide) de Jehan Roulx, autre moitié à son frère Honoré Roux, fils de Claude, y compris le Claus de Leuvyère (f° 572). Bastide à Leuviera (AD83 3 E 21/63 – 1549). Dans le même document Steve Flayol et sa femme Loysse Fauchière échangent leur bastide au lieu dict alheuviera.
En 1530 Honorat Sieye donne à prix-fait à Jean Fortolis, maçon, d’édifier une crote dans sa bastide située alleuviera. Cette salle voutée aura une longueur de 2 cannes et une hauteur de 12 palmes avec la pente –egot– (de egoual, aigal réservoir d’eau, ou esgout écoulement des eaux de pluie) necessaire. Le maçon sera tenu de surélever le déversoir –buech-(AD83 3 E 21/18)
- Quartier de Lomade 1 bastide
Lomade (1/2 bastide rompude (détruite) confronte les chemins de Barjoulx et Selhon). Le 11 novembre 1527 prix-fait de la construction d’une bastide dans un affar de Honorat Sieye situé allomado de 5 cannes de long pour 2 de large et 3 de haut avec crote dans ladite bastide. Isnard Vulheti, le maçon, devra aussi surélever les murs au-dessus du four (déjà existant ?) jusqu’à hauteur des murs de la bastide pour faire un pigeonnier. Il y existe un puits (AD83 3 E 21/14 – cancellé le 11 mars 1528).
- Quartier de Meyffren 1 bastide, 1 jas
Meyffren (bastide, jas, yere, jardin, estable, appied, pigeonnier, pous et bosco) de Gaspard Cayret
- Quartier des Mourges 1 bastide
Morgues (las) (bastide, yère) de Jehan Pellegrin, en partie démolies, cette partie passe à Pierre Guichart (1599)
Morgues (las) (bastide, yère, puis) de Rapheu Barbaroux
- Quartier du Moulin Auryes 1 pigeonnier
Moulin Auryes (pigeonnier) de Loys Chaix
- Quartier d’Ollières 1 bastide, 1 pigeonnier
Ollières (bastide et pigeonnier confronte Rosset Bertrand, Hugues et Pierre Clappier, partie d’)
Ollières (CC3 – 1587) bastide et jas, estable, pigeonnier, yère, poulx, de jacques Arbaud seigneur de Porchières, confronte partie d’Ollières.
- Quartier de Perdigon 2 bastides 1 cabanon
Perdigon (bastide, apied) de Reymond Fortol. En 1545 à Jehan Fortol (AD83 3 E 21/60)
Perdigon (partie de bastide, estable) d’Anthoine Cortes, confronte les terres de Reymond Fortol démolie (cote réestimée le 4.12.1592)
Perdigon (partie de bastide, estable) de Balthazard Cortes
Perdigon (bastide) de Catherine Rollande
Perdigon (cabanon) de Guilhem Revel
- Quartier de Pesquette 1 bastide 1 jas
Pesquette (bastide et jas)
Pesquette (bastide et moitié de Jas) de Catherine Rayolle
- Quartier de Peyrassoua 1 bastide
Peyrassoua (bastide, yère) indivis entre Jacques et Françoys Faulquette (Déjà en 1587 – CC3)
- Quartier du Pied de la more 1 cabanon
Pied (Pas) de la Moro (un cabanon) d’Anthoine Imguimbert
- Quartier du Pas de Soals 1 bastide
Pous de Soau (bastide) de Honoré Roulx. Puits de Sceau en 1766. Bastide mentionnée en 1513 vendue à Pierre Columbi par Anthoine Fabri au lieu-dit al Pas de Soals. La même année Claude Montanhe de Marseille achète à Foulquet Bosqui une bastide al Pas de Soals
- Quartier de Porcilz 1 bastide
Porcilz (bastide, estable) de Anthoine Reynaud, fils de Pierre, confronte le terroir de Pourcieux (à Vaucros ) passe ensuite à Gaspard Riefaus.
- Quartier des Rabassières 1 bastide 1 jas 1pigeonnier
Rabasières (bastide, jas, pigeonnier), confronte chemin de Tourves sur un côté et vallat de Colon
- Quartier de Rastit 3 bastides
Rastit (bastide) de maistre Anthoine Veirier.
Restit : en mars 1558, Jehan Jordan vend sa bastide et labourage du lieu-dit aux Terriers sive a Restit à Jehan de Saint-Jacques. Â la fin de la même année, Claude de Saint-Jaques vend à Barthezar de Saint-Jaques sa bastide, jas et labourage au lieu-dit aux Terriers sive a Rastit. Cette vente fait l’objet de deux actes de cession, l’un de Claude de Saint-Jaques, l’autre de Jehan Jordant, il s’agit donc de la même bastide (AD83 3 E 21/50)
Rastit (bastide) d’Estève Fortol
- Quartier de Riquier 2 bastides 1 jas
Riguieud (bastide et jas)
Riquier (bastide et jas) reguié rigole d’arrosage, requet petit ruisseau.
Requient : en 1534 Pierre Morlani, notaire à Marseille arrente la bastide du lieu-dit à Requient (AD83 3 E 21/21). Rigneult (AD83 3 E 21/22) En 1535 Peyre Morlani, notaire de Marseille fait faire une crote de long en long dans sa bastide de Rigneult au terroir de Saint-Maximin.
En juillet 1549, Cosme Morlandi, bourgeois de Marseille vend la bastide du lieu-dit a Riquieut à sire Loys de Masargues trésorier du palais de la cité d’Aix (AD83 3 E 21 :42)
Rignier en 1547 arrentement de bastide et labourage à Rignier, à la Rabassiere et la Morgue (AD83 3 E 21/41). En 1553 Louis de Mazargues arrente ses bastide et affar de Rignieu (AD83 3 E 21/45)
En 1555 Louis de Mazargues achète à Honorat Gabriel, marchand de Saint-Maximin, une bastide et affar située a Riquieu (AD83 3 E 21/46). Le 2 mai 1555, Louis de Mazargues, trésorier du Palais de la cité d’Aix, donne à prix-fait à Anthoine Arnaud maçon de Saint-Maximin de aussar la bastide qu’il a acquise des Morlanis de Marseille située au lieu dict a Riquieu laquelle est a deux esgous pour la réduire et mectre a ung esgout…a ferre, construire et hedifier une bastide joingnate icelle et de la mesme longueur et auteur necessaire…crotero ladicte bastide de lonc en lonc…item sera tenu de couvrir ladicte bastide de teulles tant de la vieilhe que de novelle (AD83 3 E 21/47). Le 28 mars 1557 il donne à prix-fait la construction d’un mur d’enclos à l’affar de sa bastide de Requieu AD83 3 E 21/49)
En 1561 Louis de Mazargues arrente ses bastides, labourages, maison, vigne, pré, jas et autres possessions situés au lieu dict a Requyeu
- Quartier de Saint Mitre 1bastide, 1 jas
Saint-Mitre (bastide, jas, estable, jardin) de jaume Fortou, confronte terres du couvent. Sur le cadastre de 1587 (CC3) une bastide, estable, jas, jardin et yère à Saint-Mytre appartient à Estienne Forton (Fortou).
- Quartier de Vaucros 2 bastides
Valcros (bastide) d’Honoré Clemens
Vaucros (bastide) d’Antoine Jauffré dit Brison, Jehan Auboin en tient la moitié, Borthomieu Girard un quart. (Partie de bastide) de Borthomieu Girault confronte le chemin Aureilhan
- Quartier des Venos 1 bastide 1 jas
Venos (bastide, jas, fourt à las) près du Dévens et chemin aurelhan, confrontant terres de maistre Phelip Arbaud et Anthoine Reynaud, à Honnoré Gabriel
- Quartier des Yères Soutyranes (les aires inférieures) 1 bastidon
Yères Soutyranes bastidon à las) de Loys Bonet (réduction du à la démolition)
- Quartier de bel regard 1 bastide
Bel Regard (AD83 3 E 21/10) En 1523), Anthoine de Saint-Maurice vend l’usufruit d’une bastide à Bel Regard
- Quartier de Boucart 2 bastides
Bocart. En 1528 Laurent Audrici achète à guillaume Servi, de trets et sa femme Madeleine Reye, une vigne et un petit édifice de bastide se trouvant dans cette vigne au lieu-dit a Bocart (AD83 3 E 21/15).
Bocart (los tras de / derrière) En 1542, arrentement de bastide et labourage pour Pierre Arbaud située à los tras de Bocart confrontant avec la partie d’Ollières (AD83 3 E 21/27).
- Quartier de La Broca 1 bastide
Broca. Le 15 juillet 1528 André Falquete donne à prix-fait à Guillaume Columbi et Toussaint Agarrati, plâtriers, la construction d’une bastide alla Broca longue de 5 cannes, large de 2, voûtée et haute de 18 palmes sur la voûte (AD83 3 E 21/15 f° 215v°). En 1541 André Fauquette, appotiquère de Saint-Maximin arrente sa bastide a la Broca (AD83 3 E 21/27). En 1551 sire Leydier Fauquette, appothicaire de Saint-Maximin arrente sa bastide a la Broquo (AD83 3 E 21/44).
- Quartier de la colle de Rossin 1 bastide
Collo de Rossin (AD83 3 E 21/10) En 1523 Roland Neste possède une bastide et affar.
Labor de Lorme (AD83 3 E 21/4) En 1515 construction d’une bastide pour mestre Roland Neste au lieu-dit lo labor de Lorme. Neste, orfèvre (dit Nelle précédemment) (AD83 3 E 21/15)
- Quartier de la collo dels rups 1 bastide
Collo dels Rups (AD83 3 E 21/18) (du latin rupes rocher) Anthoine Ruffi y fait construire une bastide de 6 cannes par 2 avec une critam sive crotam, et une ouverture pour jetter le foin ou la pâture – foramina – au lieu-dit alla collo dels Rups (AD83 3 E 21/18 f° 18)
- Quartier de Coulette 1 bastide
Coulette bastide, aire appelée Coulette à Jean-Baptiste Porte Me chirurgien. .
- Quartier de l’estandat 1 bastide en pierres sèches
En 1527 Anthoine Garanboys, alias Raynbaut, vend à Bertrand Canselini une bastide en pierres sèches –lapidis essuche – au lieu-dit à l’estandart. (AD83 3 E 21/14)
- Quartier de Font Del Rove 1 bastide
Font del Rove (AD83 3 E 21/11 – 1524-1525) feu maître Roland Nelle y a une bastide que Anthoneta Rigorde, tutrice de ses enfants, arrente à Elzéar Mallete, laboureur. En 1528, arrentement de la bastide et affar de la font del Rove par Anthonete Montanerie tutrice des hoirs de feu maître Roland
- Quartier de Font Daucram 1 bastide
Font Daucrams (AD83 3 E 21/63 – 1549) bastide à Jaques Arbaud coseigneur de Porchières
- Quartier de Laurol de Terme 1 bastide
Laurol de Terme : en 1532 Jean Rigordi arrente une bastide et terres au territoire de Saint-Maximin al laurol de terme (AD83 3 E 21/19).
- Quartier des Molières 2 bastides, 1 jas
Le 4 août 1533 Jérôme Gabriellis fait construire un jas près de sa bastide de las Molieras (AD83 3 E 21/39 f° 30)
Mollieras (AD83 3 E 21/13 – 1526) Fouquet de Saint-Jacques arrente à Claude et Anthoine Dandis de Pourcieux la bastide et affar des Mollieras au territoire de Saint-Maximin. En 1545 Anthoine de Saint-Jacques arrente sa bastide au lieu-dit las Molieras (AD83 3 E 21/30)
- Quartier du pas de Mangos ou Maugos ? 1 bastide
Pas de Mangos (AD83 3 E 21/16 –1529) Insolutundation d’une bastide située al pas de Mangos pour Delphine Puget de Saint-Marc (née Delphine Garde) et son fils André par Jacques Ricardi qui était débiteur de 200 florins envers le seigneur de Saint-marc.
Lenglade (Cadast. 1766 matrices 1 f° 195) bastide, four, bergerie, cour, pâti, aire au quartier de Lenglade.
Pommier. En 1540/41 (AD83 3 E 21 :27) construction d’un four à chaux près de la bastide de Nicholas Raymonenc au lieu-dit al Pommier. Anthoine Mat possède un enclos au même quartier au Pomier sive al Val Longuo.
Pras del Olier (AD83 3 E 21/24 – 1537) arrentement d’une maison, vigne et pré pour Honorat Uberoni de Trets au lieu-dit al pras del Olier.
Mirade (CC.. – 1682) Au quartier du Pin appelé Mirade, une bastide de Jean-Baptiste Rey, hoste du Logis du Faucon.
Trafic : bastide et labourage situés tant au terroir de Saint-Maximin que de Pourcieux au lieu-dit au Traffic (AD83 3 E 21/47 – 1555)
- Quartier du Val longue 1 bastide
Val Longue. Bastide de Urban Gantes. Arrentée en 1549 à Catherine Fabress (AD83 3 E 21/63). Voir à Pommier
- Quartier du Val fangoa 1 bastide
Val Fangoa. En 1527 Anthoine Portaneri, plâtrier de Saint-Maximin s’engage à bâtir une bastide à deux pentes de 6 cannes de long et 2 cannes de large (12 x 4m.), voutée tout du long de 11 palmes de hauteur (environ 2,25m.), pour Anthoine Ruffi (AD83 3 E 21/14 f° 473). En 1545 arrentement d’une bastide à Val Fangoa pour Hugon Rebolli notaire de Saint-Maximin (AD83 3 E 21/30)
La Bataillère : André François d’Allard, sieur de la Bataillère, acquéreur du domaine appelé depuis, par corruption, la Batelière. (AC St Max, BB 31, délibérations 173-41, f°103)
Martelle AC StMax, cadastre 1786 f° 255 : biens de noble Gabriel de Gasquet de Villeneuve, sieur de Carros. Bastide appelée Martelle, four…plâtrière,…au quartier de Dougue Vieille, des Mourgues, de la Teissonnière, des Rabassières et de Caulon
Bosque (Cadast. 1766 matrices 1 f°174v°) Jean-André Revest y possède une part de bastide et d’aire, portion de four et bergerie appelée Bosque au quartier de la Rouvière. L’autre partie ainsi que poulailler, vanade, loge à cochon, place d’appié sont à Claude Revest
Berne. (Cadast. 1766 matrices 1 f° 182v°) voir Meifren
Bonnevaud. (Cadastre 1766 matrices 1) Au quartier une bastide appelée Le Colombier, de noble Joseph Henri de Fresquière, juge royal.
Martelle (Cadastre 1766 matrices 1) bastide appelée Martelle, four, écurie, bergerie, loge à cochon
Meifren (Cadast. 1766 matrices 1 f° 182v°) Sieur Auguste de Rougemont, de Pourcieux, possède au quartier de Meifren une bastide, écurie, bergerie, garenne, poulailler, vanade, pâti, aire pavée, réservoir, jardin arrosable dite BERNE.
Saint Dominique. Bastidon de Sauveur Cortès (Cadastre 1766 matrices 1)
Viguière (Cadast. 1766 matrices 1 f° 180) Jean-Antoine Richelme possède partie de bastide, aire pâti, jardin et bois appelée La Viguière
Pont des Ares (Cadastre 1766 matrices 1 f° 54) bastide dite le pont des Ares, pigeonnier, écurie, bergerie, loge à cochon, vanade, régale, aire au quartier de Meironnes. (voir Zar)
Chasteuil (Cadast. 1766 matrices 1 f° 48) Au quartier de Cangefret et des Gipières, Durand Fuveau possède bastide en la terre appelée Chasteuil au quartier de la Rouvière. Recours Meifren (Cadast. 1766 matrices 1 f° 171v°) bastide, pigeonier, écurie, garenne, poulailler, bergerie, canade, relarguier, aire pavée, réservoir au quartier de Recours Meifren.
Bau Rouge (Cadast. 1766 matrices 1 f° 182) Sieur Auguste de Rougement possède le bois de l’affar de la BASTIDE DES ALLAYES au Bau Rouge
Barcelonne (Cadast. 1766 matrices 1 f° 201v°). Bastide, cour, aire. Pigeonier, loge à cochon four
Bataillière (Cadast. 1766 matrices 1 f° 203v°). Bastide appelée La Bataillière, écurie, bergerie, loge à cochon, vanade, aire pavée, inculte et bois au quartier de Colon